2014 en résumé

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2014 de ce blog.

En voici un extrait :

Un tramway de San Francisco peut contenir 60 personnes. Ce blog a été visité 2 500 fois en 2014. S’il était un de ces tramways, il aurait dû faire à peu près 42 voyages pour transporter tout le monde.

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

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Juliette

Juliette

Paty et Juliette :)

Paty et Juliette 🙂

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Le développement psychomoteur de l’enfant : observations concrètes

 Le développement psychomoteur de l’enfant : observations concrètes. 

Hors des propos théoriques, voici quelques points de repère à observer concrètement assez facilement.

Attention : il s’agit de ne pas oublier une règle importante de l’évolution motrice.

L’évolution du développement psychomoteur se fait toujours dans un sens de perfectionnement

progressif. Ces progrès ne sont pas uniformes et continus. Cette maturation se réalise par des progressions rapides mais également par des stagnations, des arrêts, voir même des régressions puis

le développement peut repartir.

Si l’ordre de maturation est d’une remarquable constance, les âges donnés ne sont qu’une indication, il ne faut pas s’alarmer si votre enfant n’a pas atteint tel niveau de développement à tel âge, tel qu’indiqué dans un tableau ! Celui-ci est donné à titre indicatif, il s’agit d’une moyenne. En revanche, les stades doivent se succéder, niveau par niveau.

Voici donc ce que vous pouvez observer chez les enfants.

 Commençons par la compréhension globale :

 5 mois

Il sourit à son image dans le miroir.

 6 mois

Lorsqu’il jette un jouet, il regarde où il est tombé et essaie de le récupérer : c’est la permanence de l’objet.

Il sourit et vocalise devant son image dans le miroir.

Il tend les bras pour être pris.

Il manifeste son plaisir et son mécontentement.

Il n’aime pas qu’on lui prenne un jouet.

7 mois

Il imite les actes simples.

Il tapote sa propre image dans un miroir.

Il répond à l’appel de son prénom.

 8 mois

Il comprend la signification du « non ».

Il cherche les jouets jetés.

 9 mois

Il compare 2 cubes en les réunissant.

Il apprend à tendre un jouet à ses parents : dans un premier temps il refuse d’abandonner le jouet,

dans un deuxième temps il le donne : il y a un échange.

Il fait sonner la clochette.

Il attire l’anneau par la ficelle : c’est la notion d’outil.

 10 mois

Il tire sur les vêtements pour attirer l’attention.

Il fait « au revoir » de la main et « bravo ».

Il aime introduire et retirer un objet d’une boîte : c’est la notion de contenant et de contenu.

 11 mois

Il aime emboîter les objets les uns dans les autres (jeux gigogne).

Jeu d’encastrement : il remet un rond dans le trou.

Il peut envoyer une balle à l’adulte qui joue avec lui.

Il peut comprendre la signification de phrases simples comme : « où est ta chaussure ? », « va

chercher ton doudou », …

 15 mois

Il demande des objets en les montrant du doigt.

Il aime jeter, renvoyer, pousser.

Il sait faire une tour de 2 cubes.

 18 mois

Il imite les adultes dans les tâches domestiques : enlève la poussière, nettoie et lave.

Il sait désigner 2 ou 3 partie de son corps (nez-yeux, bouche…).

Il comprend un à deux ordres donnés et les exécute.

Il s’intéresse aux livres d’images et sait désigner une à deux images (chien et chat).

Il peut être propre le jour, avec quelques accidents occasionnels.

 2 ans

Il nomme 4 à 5 images.

Il comprend 2 à 3 ordres donnés.

Il peut désigner 4 à 5 parties de son corps.

Il peut être propre la nuit.

Il connaît 1 à 2 couleurs et peut placer un objet sur un autre de la même couleur.

Il peut compter jusqu’à 3-4.

Il est capable de placer 3 à 4 éléments d’un puzzle correctement.

Il aide pour se déshabiller.

 3 ans

Il connaît quelques chansons enfantines.

Il sait compter jusqu’à 10.

Il peut nommer 8 images et 8 parties de son corps.

Il répond à 3 ou 4 ordres donnés à la suite.

Il a une maîtrise des sphincters anal et vésical (propreté totale).

Il dit son nom et son âge. Il dit son sexe.

 4 ans

Il pose des questions sur sa taille.

Il sait reconnaître quel est le plus large de 2 traits.

Les notions haut, bas, grand, petit sont acquises.

Il s’interroge sur hier, demain, pareil, pas pareil, quand (durée) et comment.

Les phrases sont constituées.

Il raconte de petites histoires.

 5 ans

Il distingue le matin de l’après-midi.

Il compare 2 poids.

Il s’habille et se déshabille.

 6 ans

Il nomme les jours de la semaine.

Il reconnaît sa droite et sa gauche.

Il connaît son adresse et son téléphone.

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Une matinée de jeux « dînette » :  vidage-remplissage, utilisation des assiettes, bols, cuillères, découverte des formes, couleurs, textures différentes. Le caddie à roulettes pour pousser, tirer, remplir, vider, déplacer, marcher vite, lentement, courir…

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La motricité fine chez le jeune enfant

Le développement de la motricité constitue pour les enfants un moyen

d’accéder à l’autonomie qui intensifie l’exploration sensorielle ainsi que

les interactions avec les personnes et l’environnement physique, ce qui

stimule tous les autres domaines du développement.

Le développement de la motricité fine se rapporte à la coordination des mouvements de la main

et du bras nécessaires pour atteindre, saisir, relâcher ou manipuler des

objets. La maîtrise des habiletés de la motricité fine implique généralement

la stabilité et la force du cou, du tronc et des bras, de même que la

coordination des yeux et des mains, la perception du toucher, une bonne

perception visuospatiale, la capacité de coordonner des gestes moteurs

fins, la conscience du corps dans l’espace et la coordination des deux côtés

du corps. La maîtrise d’habiletés de motricité fine permet à l’enfant de

manipuler des jouets comportant de petites pièces, de s’habiller et se

déshabiller de façon autonome et d’utiliser des ciseaux et des instruments

servant à écrire.

Au départ, les nourrissons exercent peu de contrôle volontaire sur leurs

bras, leurs mains et leurs doigts. Au cours des six premiers mois, les

mouvements non volontaires de prise évoluent vers des mouvements

volontaires. La coordination des muscles de l’épaule et du coude, de pair

avec les muscles du poignet et de la main, contribue au développement

de la préhension de l’enfant. Les interactions répétées de l’enfant avec son

environnement et la maturation de son système nerveux central sont

responsables du développement de la coordination oculo-manuelle. Les

nourrissons apprennent à manipuler des objets simples en les mettant

dans leur bouche, en les agitant et en les frappant. Les nouveau-nés referment

automatiquement leurs mains lorsqu’un objet est déposé au creux

de leur paume. En général, à l’âge de douze mois, l’enfant possède une

préhension assez développée pour exécuter des mouvements plus précis,

tels que le mouvement de ratissage des doigts pour saisir un bloc ou l’utilisation

du pouce et de l’index comme pince pour permettre la préhension

d’un raisin.

Le geste de relâcher les objets, initialement grossier chez l’enfant, est remplacé

par les habiletés de motricité fine nécessaires pour qu’il puisse

relâcher les objets de façon volontaire et coordonnée. La coordination

oculo-manuelle nécessaire pour saisir et relâcher un objet à un moment

précis est illustrée par l’habileté de l’enfant à manger seul à la cuillère. La

capacité de l’enfant à coordonner la vue et le toucher s’accroît avec la maturation

de son cerveau et avec le contrôle des mouvements de ses bras,

qui contribue à une manipulation plus habile des objets de la part de l’enfant.

En général, à l’âge de dix-huit mois, l’enfant maîtrise mieux les

gestes de préhension et de relâchement qui lui permettent une coordination

indépendante des doigts et du pouce. Les tout-petits exercent une

manipulation complexe de deux objets ou plus, leurs jeux deviennent

ainsi plus significatifs et orientés vers un but précis. Pendant une activité,

les enfants deviennent intéressés à aligner et à empiler des objets, à assembler

des jouets avec des pièces, à gribouiller spontanément et à reproduire

de simples traits.

Pendant les premières années, la plupart des jeunes enfants deviennent

très habiles pour utiliser leurs deux mains en même temps, ce qui leur

permet d’accomplir des tâches comme enfiler des perles. Les habiletés de

motricité fine nécessaires à la manipulation d’objets avec les mains évoluent

de façon progressive chez les enfants de trois à cinq ans. Les enfants

d’âge préscolaire exercent la dextérité et la rapidité nécessaires aux premières

habiletés d’écriture. C’est aussi la période où la préférence d’une

main pendant les tâches de motricité fine apparaît chez la plupart des

enfants et où ils apprennent à utiliser davantage une de leurs mains pour

exercer plusieurs habiletés, telles que dévisser un couvercle, activer un

jouet à remontoir et boutonner une chemise. Les habiletés de motricité

fine d’un enfant d’âge préscolaire, la coordination des deux côtés de

son corps et ses habiletés visuelles lui permettent par exemple d’attacher

ses souliers.

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Accueillir des enfants à besoins spécifiques : Projet Badiane en province de Namur

L’idée d’accueillir un enfant handicapé dans les milieux d’accueil suscite de nombreuses questions et craintes chez les professionnels de l’accueil et les parents. Quel est le degré de handicap de l’enfant ? Quels sont ses besoins ? Sommes-nous compétentes pour l’accueillir ? Comment cet enfant va-t-il s’intégrer dans le groupe ? Ces peurs, légitimes, sont souvent liées aux représentations sociales du handicap et au manque de formation du personnel encadrant.

Pour déconstruire ces représentations, l’équipe « Badiane » s’appuie sur la valisette pédagogique « Un milieu d’accueil ouvert à l’enfant en situation de handicap », réalisée en collaboration avec l’ONE grâce au soutien du Fonds Houtman. Cet outil rassemble notamment des témoignages, parfois contradictoires, de responsables de milieux d’accueil, d’intervenants dans le champ du handicap, d’intervenants de l’ONE, de puéricultrices et de parents. Chaque témoignage est analysé par les participants aux formations ouvrant ainsi à la réfl exion. Au fil des discussions, on vise à induire des changements d’attitudes à l’égard du handicap.

L’autre aspect important du projet est la mise en réseau des différents acteurs. L’AWIPH, l’ONE, les services d’aide précoce de la province de Namur, les milieux d’accueil collectifs, les accueillantes à domicile et leurs services d’encadrement, se rencontrent, se découvrent et dialoguent pour réussir l’accueil de ces enfants.

L’objectif in fine est d’offrir aux parents la possibilité de trouver pour leur enfant une place dans un service d’accueil de leur choix et à proximité de leur domicile ainsi que de soutenir les professionnels de l’accueil dans ce processus d’inclusion.

 

Insertion, intégration, inclusion  

On parle d’« insertion » lorsque le milieu d’accueil s’adapte au handicap de l’enfant, comme le font les institutions d’enseignement spécialisé. Si, au contraire, c’est l’enfant qui s’adapte au milieu, on parle d’« intégration ». Enfin, il y a « inclusion » lorsque l’enfant et le milieu s’inscrivent dans une démarche réciproque pour réussir l’accueil.

C’est cette démarche qui est visée dans le cadre du projet Badiane.

Michel Mercier, directeur du Département de psychologie de l’Université de Namur, distingue trois formes d’accueil des enfants en situation de handicap.

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Deuil périnatal

Associations de soutien au Deuil périnatal

   
Voici une liste (non exhaustive) d’associations ayant pour objectif le soutien dans leur deuil des parents dont le bébé est mort pendant la grossesse ou autour de l’accouchement (deuil périnatal). Ces associations aident parfois également les parents ayant perdu leur bébé dans ses premiers mois de vie, qu’il s’agisse de maladie ou de mort subite du nourrisson.

Liège 

Association ADP (Aide au Deuil Périnatal)
Hôpital de la Citadelle, bd du 12e de Ligne, 1, 4000 Liège
Tél : 04/225.61.87
http://www.deuil-enfant.be

L’association propose des groupes de parole tous les mois pour les couples ayant perdu un bébé, ainsi que des activités pour les familles. Elle dispose aussi d’un réseau de « Parents Relais » disposés à écouter et accompagner les parents ayant perdu un bébé dans leur processus de deuil.

Les activités du Groupe ADP sont ouvertes à tous les parents, même si leur bébé n’est pas décédé à la Citadelle.

Elaïa – Nicole Kaczmarek
info@elaia.be
Association qui accompagne les parents en cas de fausse couche ou d’avortement.

Namur

Demain asbl
Tél : 081/73.72.74 – demain@scarlet.be

Cette association, créée au départ pour aider les parents de bébés décédés de mort subite, regroupe des parents et des psychologues. Elle organise des groupes de parole à Ciney accueillant depuis 2006 des parents ayant vécu un décès in utero et autour de la naissance.

Brabant Wallon

Parents Désenfantés
13, avenue des Mésanges, 1300 Wavre
Tél : 010 24 59 24

Cette association regroupe des parents ayant vécu le décès de leur enfant, quel que soit l’âge de celui-ci. Sont proposés des lieux de parole et d’écoute au sein de groupes de personnes vivant la même expérience (soirées d’accueil, réunions trimestrielles, écoute téléphonique).

Bruxelles

Mizuko, groupe de parole pour parents en deuil périnatal à Bruxelles
Contact : Mme Diricq et Mme Gustin – Tél : 02 535 45 41 

Luxembourg

L’association D Clic propose des accompagnements individuels et de groupe pour personnes endeuillées, mais non spécifiques au deuil périnatal.

Internet

L’Association l’Enfant Sans Nom – Parents Endeuillés (France)
Voyez leur forum .

L’association Vivre son deuil Nord Pas-de-Calais propose également des actions de qualité

Le témoignage du deuil périnatal d’une maman

           
 
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Rivalité ou complémentarité temporaire entre l’accueillante et les parents ?

 

Lorsque des parents confient leur enfant à une accueillante, ils jouissent de tous leur droits de parents et de leur pleine capacité de parentalité. Ils restent entièrement responsable de leur enfant, et le terme "accueillante" convient bien, car il traduit que celle-ci est une auxiliaire des parents, qui a un rôle important, mais limité.

Il est important d’être authentique dans les relations avec les autres. Dialoguer avec les parents, ce n’est pas seulement parler de la nourriture qui n’a pas été avalée, du pot refusé,… C’est aussi être à l’écoute du désarroi de la maman ou du papa.

Je ne suis pas là pour redresser, pour réparer, je ne suis pas en situation de compétition avec les parents, car rendre un enfant autonome et heureux de l’être est l’objectif commun.
Une des sources de conflit parents/ accueillante vient du choix de vie des différentes parties. L’accueillante travaille chez elle. Les parents travaillent à l’extérieur. Aussi c’est en acceptant de mieux se connaître les uns et les autres, de mieux se parler, sans se sentir jugé ou questionné qu’une véritable entente peut voir le jour.

Parents et accueillante ne sont pas à la même place. Pour les parents, il s’agit de leur enfant, ce sont eux qui rémunèrent l’accueillante. Mais il serait illusoire de croire qu’à ce titre l’employeur, les parents, ont le droit de réclamer un service en accord parfait avec leurs demandes. Dans le champ relationnel, il est impossible de coller complètement à la demande de l’autre sous peine de se déshumaniser. L’identité professionnelle et personnelle de l’accueillante fonde la différence plus que la relation client/travailleur. Par ailleurs, la mère et l’accueillante ont par rapport à l’éducation de l’enfant des options et des réactions différentes. Reconnaître et respecter la différence, c’est accepter que l’autre ne fasse pas la même chose que soi-même. Cette différence peut être enrichissante et pourtant elle se vit souvent de façon conflictuelle.

Il n’y a pas d’accueillante idéale, il n’y a pas de parents parfaits. L’enfant s’attache et aime son accueilante. Il s’habitue au lieu, à l’espace, à cette femme qui lui donne la sécurité affective nécessaire à son éveil et à son bien-être. Loin de papa et maman, l’accueillante est son point de référence. La séparation journalière, le changement ne sont jamais des actes anodins pour l’enfant quel que soit son age.

Aussi gérer professionnellement la relation avec les parents revêt une grande importance : il faut pouvoir abandonner une position qui est si fréquemment et facilement celle de la rivalité. L’enfant est, et sera toujours, celui de ses parents. Il quittera un jour définitivement son accueillante qui ne pourra jamais vérifier dans l’avenir le poids de son influence sur l’enfant. Le travail de l’accueilante n’a de sens que dans l’instant, même si sa portée est infiniment plus large.

Il est fondamental d’apprendre à poser le cadre professionnel, c’est à dire, savoir que l’on exerce chez soi un métier qui empiète sur l’espace familial, c’est aussi apprendre à négocier le choix de ce métier en famille avec le conjoint et nos propres enfants, tout en tissant avec les parents et l’enfant accueilli, des relations d’écoute, d’échange et de confiance.

Vous avez enfin rencontré l’accueillante qui va garder Bébé. On l’a choisie parce que l’on sent qu’elle adore les enfants et qu’ils lui rendent bien. Chez elle votre enfant sera heureux. Et c’est tellement vrai, qu’un an plus tard, ça coince. Il se trouve si bien chez elle, qu’il ne veut plus en partir le soir. Inquiétude légitime de la maman qui se demande si l’enfant ne lui préfère pas sa « «nounou ». L’attachement du tout-petit est normal. En effet, l’accueillante a toujours été là pour l’accueillir, le nourrir, le bercer, lui faire faire la sieste, jouer avec lui. Et quand papa et maman partent vers ce mystérieux travail qui prend tout leur temps, nounou est là. Bien sur, qu’il s’attache à elle et à son entourage. Et tant mieux, c’est le signe que leur relation est bonne. L’enfant en a besoin pour se développer dans de bonnes conditions de sécurité affective.

Certaines mère sont jalouses. Parfois la maman a du mal à accepter cette situation. Elle se sent rejetée lorsque son enfant saute au cou de sa nounou le matin, et s’enfuit au lieu de l’accueillir à bras ouvert le soir. Il lui arrive d’être jalouse de l’accueillante, parce que celle-ci est souvent témoin de ses premiers pas ou de ses premiers mots. Elles sont souvent rivales : l’enfant mange ses légumes chez elle ; il les recrache à la maison…Mais plutôt que de se lamenter, cette dernière devrait se réjouir : son bébé est plus "dur" avec elle parce que pour lui, elle est plus importante.

Même le tout petit sent la différence. Un petit peut faire "marcher" sa maman, pas sa nounou. Pourquoi? Parce qu’il est lié à sa mère par des liens affectifs qui n’ont pas d’équivalent : Il le sait et le sent. Oui, nounou est disponible et patiente et maman toujours pressée, mais elle a cette voix que l’enfant reconnaît entre mille, son odeur, sa façon de faire les bisous dans le cou… C’est maman : elle est unique.

Que faire si l’on s’inquiète d’un trop grand attachement ?

En parler avec l’accueillante. En bonne professionnelle, elle saura vous expliquer ce qui se passe et vous rassurer. Le non-dit ne peut qu’envenimer la relation,.
Expliquer à l’enfant qu’il n’y a pas de méchants parents qui travaillent et de gentille nounou qui le récupère. Il y a seulement des métiers différents.
Voir le bon coté des choses. Bébé est heureux chez sa nounou. Tout va bien, c’est le contraire qui serait franchement problématique.
Jouer son rôle de maman. Ce qu’il y a d’unique, outre l’éducation quotidienne, c’est la responsabilité, l’amour et l’engagement à long terme. Un jour l’accueillante se retire de sa vie, sa maman, jamais.

Votre enfant appelle sa nounou "Maman"
Votre enfant ne doute pas une seconde que vous soyez sa seule mère. Mais lorsqu’il commence à parler, toutes les femmes "maternantes" , celle qui prennent soin de lui sont des "mamans". Et si l’assistante maternelle a ses propres enfants qui l’appellent "maman", votre enfant risque fort de faire de même. C’est un mot facile à prononcer, un mot "valise " qui a de nombreux sens. Toutefois à force d’entendre : " Non, moi c’est tata, ou nounou ou autre…Maman elle viendra te chercher ce soir" . il finira par comprendre que "maman" n’est pas un nom, ni un rôle, mais un lien exclusif, et réservé à vous seule.

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